Forum Économique Breton : les 3 moments qu’il ne fallait pas manquer [2/2]

Forum Économique Breton : les 3 moments qu’il ne fallait pas manquer [2/2]

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Ce mercredi 8 septembre 2021, le Forum Économique Breton ouvrait les portes de sa deuxième édition. Cette année encore, l’évènement prend place au Palais du Grand Large de Saint Malo. Les acteurs économiques et institutionnels de la région s’y rassembleront donc pendant deux jours autour de la thématique : « Tous à la relance ! ». En tant que partenaire, Widoobiz vous fait vivre l’évènement de l’intérieur.

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La transition énergétique à la relance

En ouverture de ce deuxième jour de salon, Sébastien Ramos (directeur régional Bretagne d’Engie), Jean-Philippe Lamarcade (Directeur régional Bretagne d’Enedis), Yann Guézel (Directeur Grand Ouest Environnement de la Banque Populaire Grand Ouest) et Frédéric Rode (Directeur marketing stratégique du groupe Lacroix) se sont réunis autour du sujet de la transition énergétique.

Selon Sébastien Ramos, il existe deux points structurants en matière d’énergie renouvelable : l’aspect financier et l’acceptabilité. C’est en effet en proposant un projet concerté avec les habitants du territoire que la transition énergétique pourra se faire. « Les énergies renouvelables ne se feront pas à Paris, mais sur le territoire » insiste le directeur régional Bretagne d’Engie. Une conviction partagée par Jean-Philippe Lamarcade qui ajoute qu’au-delà de la pédagogie, il est nécessaire de faire participer les riverains à la consommation d’énergie qui sera produite. « Grâce à ce projet, ils participent eux aussi concrètement à la lutte contre le réchauffement climatique. » déclare le Directeur régional Bretagne d’Enedis.

Tous digitaux avec Niji et le Groupe Lacroix

Lors de la plénière « Tous digitaux » Hugues Meili, président de Niji et Vincent Bedouin président-directeur général du groupe Lacroix ont discuté les enjeux de la transformation numérique des entreprises. Pour Hugues Meili : « Il faut penser transformation des entreprises ancrées sur le territoire, par une formation proche des besoins. » En effet, il rappelle que 98% au moins de l’emploi salarié sur le territoire se fait dans des TPE, PME traditionnelles, souvent familiales et multi-générationnelles. Celles-ci sont ancrées dans la réalité du territoire et ce sont elles qui assurent son équilibre sociaux économique. « Ces entreprises, il faut absolument les transformer. Parce que sinon, elles vont disparaître et ce sont les équilibres sociaux économiques des territoires qui disparaîtront. Ce sera une catastrophe sociale et économique » estime le président de Niji.

Les deux intervenants se rejoignent donc sur le fait que le levier clé pour accélérer la transformation des entreprises passe par la formation et le recrutement de talents. « La capacité d’innovation se fera par la création d’écosystèmes. » estime Vincent Bédouin. Pour Hugues Meili, il faut probablement faire renaître des « formations plus opérationnelles sur les territoires dans le domaine du numérique et qui puissent aussi servir à la reconversion, à la formation continue, pour reconvertir les gens. » Ceci avec pour ambition d’attirer davantage de jeunes, ou de moins jeunes, talents et espérer faire naître de belles vocations. Ces formations doivent, selon le président de Niji, être faites en lien très étroit avec les entreprises et pas uniquement les startups.

Et demain ? Perspectives sur la situation économique 2021/2023

Que nous réserve demain et comment évoluera la situation économique d’ici 2023 ? L’économiste Philippe Crevel et le vice-président du MEDEF Fabrice Le Saché dessinent un futur décarboné qui pose cependant un certain nombre de défis économiques. « Décarboner l’économie cela veut dire être compétitif, parce que décarboner, cela ne signifie pas décroître. » annonce Fabrice Le Saché. Pour le MEDEF au contraire, décarboner veut dire investir. « C’est rechercher, innover, fabriquer, concevoir différemment. » continue-t-il. Cela représente pour le vice président du MEDEF un grand nombre d’opportunités. Les entreprises doivent donc trouver les moyens de générer ces nouveaux produits.

Philippe Crevel concède qu’aujourd’hui le recours aux énergies renouvelables n’est pas encore l’idéal en termes d’efficience et d’efficacité économique. « A nous justement, à travers la recherche et l’innovation, de permettre que cette décarbonation qui est considérée par tous comme une solution majeure des quarante, cinquante prochaines années, soit en termes économiques, porteuse de croissance. » expose l’économiste.

La deuxième édition du Forum Économique Breton s’est ensuite clôturée sur les mots de Jean-Virgile Crance, 1er Adjoint au maire de Saint-Malo et Christian Pousset, secrétaire général du FEB. Après avoir remercié les partenaires et intervenants de l’évènement, il nous a donné rendez-vous l’an prochain pour une nouvelle édition.

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