Entre inflation des prix alimentaires et désir de manger mieux, la cuisine à la maison redevient un incontournable du quotidien. Moins cher et plus sain que les produits transformés, se remettre aux fourneaux c’est donc prendre soin de sa santé et de ses finances. Cette tendance n’a évidemment pas échappé aux constructeurs de petit électroménager qui rivalisent d’innovations pour séduire le cuisinier amateur. Parmi eux, la marque Cosori se fait progressivement une place de choix sur le marché français. Echanges avec Vincent Garnier, Directeur Général de Ziclotech (distributeur de la marque en France).
Pouvez-vous en quelques mots présenter la marque Cosori ?
Cosori c’est d’abord une aventure 100 % on line, puisque pendant de nombreuses années, la distribution des produits se faisait uniquement via des market place comme Amazon. Avec une telle approche, les avis consommateurs sont décisifs et Cosori a pu très vite capitaliser sur des retours clients enthousiastes, qui, petit à petit, on construit la notoriété de la marque aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis.
Depuis peu, Cosori se développe dans le retail avec de très fortes ambitions.
Vous intervenez sur des marchés ultra concurrentiels, comment se fait-on une place ?
A la différence d’autres acteurs, Cosori est un pure player en matière d’air fryer, un peu à l’image d’un Tesla pour la voiture électrique. Nous avons donc une certaine avance en matière d’innovation et de fiabilité des produits. Comme évoqué précédemment, nous avons la chance d’avoir des clients qui nous recommandent massivement, c’est un avantage concurrentiel sans pareil.
Si on peut considérer que notre place est faite sur le marché on line, il nous faut aujourd’hui accélérer sur le retail, en tenant compte des spécificités pays. L’Espagne est par exemple un marché déjà mature, où l’usage d’air fryer s’est fortement développé, la France est un marché relativement neuf.
Très concrètement, un air fryer c’est quoi et comment ça marche ?
Par facilité on est tenté de dire qu’un air fryer c’est une friteuse sans huile, si l’image à l’avantage d’être parlante elle est néanmoins réductrice. Plus qu’un outil c’est une nouvelle façon de cuire les aliments (frites bien sûr, mais aussi viandes, poissons, légumes), en réduisant drastiquement les quantités d’huiles nécessaires. C’est une cuisson par air, plus douce qu’un four traditionnel, qui préserve les qualités nutritive des aliments.
Pour le lancement du Dual Blaze, vous vous êtes associé au chef Pierre Roger, ce type de partenariat est indispensable quand on connait l’amour des Français pour la cuisine ?
Permettez-moi ici de parler un peu de Ziglotech. Nous sommes distributeur de la marque pour les marchés espagnols, portugais, italiens et français. Notre rôle c’est donc de permettre à Cosori de se faire une place en rayon. Pour ce faire, il nous faut créer l’envie auprès du consommateur. Notre stratégie consiste donc effectivement à nous associer pour chaque pays à un chef local, qui devient un véritable ambassadeur de la marque. Pierre Roger, vainqueur de Top chef, appartient à cette nouvelle génération de chefs, très orientés bistronomie, il s’est très vite emparé du dual Blaze pour en faire un outil au service du bien manger. C’est évidemment quelque chose qui parle aux consommateurs.
Bien manger justement, mais aussi inflation, sont autant d’éléments qui poussent à réapprendre à cuisiner soi-même ?
Clairement, le contexte incite les consommateurs à revoir leur façon de manger. Avec le Dual Blaze, on consomme moins d’huile, on adapte les quantités aux besoins réels, on évite les produits transformés, c’est évidemment une première réponse à ces enjeux.
Entre le black Friday qui approche et Noel, c’est une période critique qui arrive, quelles sont vos ambitions ?
Notre but est d’amplifier notre présence auprès des acteurs de la distribution physique. Encore une fois le marché français, sur ce segment spécifique, est encore en retard. A titre d’information, rien qu’en Espagne nous vendons 500 000 Dual Blaze par an en magasin. Le potentiel de développement en France est donc très fort. A nous de capitaliser sur les atouts de cette nouvelle façon de cuisiner pour en démocratiser l’usage.
