Dépenses du réveillon : l’activité des bars et restaurants a connu une hausse de presque 20 % par rapport à 2022

Dépenses du réveillon : l’activité des bars et restaurants a connu une hausse de presque 20 % par rapport à 2022

Publié le 19 janvier 2024

gastronomie

Budget des cadeaux, repas de Noël et festivités du nouvel an, l’inflation s’est durablement installée sous le sapin et à la table des Français cette année. Dans un contexte de resserrement de leur pouvoir d’achat, ils ont dû modifier leurs habitudes de consommation mais ils ne se sont pas privés pour autant. S’ils gèrent leur budget au cordeau, ils jouent toujours la carte de la solidarité.

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Dons : un maintien de la solidarité mais des montants moindres

Malgré une année sous le signe de l’inflation, la générosité des Français envers les associations caritatives s’est maintenue. On observe que le don moyen affiche une baisse modérée de 4,70 % et que le volume d’affaires en euros est en hausse de 38,40 % par rapport à l’année 2022 pour les organisations caritatives. Le don moyen est globalement en baisse (Occitanie -13,60 %, DROM -12,50 %, Centre-Val de Loire -8,20 % et Normandie -7,70 %) dans l’ensemble des régions françaises, à quelques exceptions près (Grand-Est +7,10 % et Auvergne-Rhône-Alpes +1,20).

Parmi les autres faits notables, la part des paiements sans contact est en hausse de 16% en moyenne au niveau national et connaît une courbe de croissance particulièrement positive dans les DROM (+42 %), le Centre-Val de Loire (+31,2 %), l’Occitanie (+23,5 %), la région Bourgogne et Franche-Comté (+20,2 %) et l’Ile-de-France (+18,7 %).

Des arbitrages nécessaires pour conjuguer plaisir des fêtes et budget sous contrôle

Si les cadeaux sont au rendez-vous sous le sapin et le champagne sur les tables, les Français ont dû procéder à des arbitrages financiers pour concilier l’esprit de Noël et le plaisir du nouvel an, avec un budget parfois serré.

L’étude SumUp met en lumière un écart modéré entre le panier moyen de 2022 pour les bars et restaurants et celui de 2023. Dans le détail, ce dernier est en baisse de 5,52 % sur la soirée du Nouvel An comparativement à l’année précédente, passant de 38,50 € en 2022 à 36,38 € en moyenne en 2023.

Autre enseignement intéressant dans le contexte actuel, l’activité des bars et restaurants à l’occasion du réveillon affiche une hausse de 19,82 % par rapport à 2022. Cette dynamique positive profite tout particulièrement aux régions Centre-Val de Loire (+85,53 %), Pays de la Loire (+85,14 %) et aux Hauts-de-France (+49,18 %).

En termes de croissance du volume d’affaires, les grands gagnants sont incontestablement les régions Pays de la Loire (+112,57 %), les Hauts-de-France (+ 52,23 %), la Normandie (+ 38,58 %) et la région Bourgogne et Franche-Comté (+ 32,71 %).

On note également que la part des paiements sans contact progresse de 42,31 % en moyenne par rapport à 2022 à l’échelle nationale et en particulier en Auvergne et Rhône-Alpes (+ 67,62 %) et en Occitanie (+63,38 %).

S’agissant des dépenses relatives aux cadeaux de Noël, la fintech observe que le panier moyen est globalement en légère baisse de 5,97 % cette année par rapport à 2022. De manière générale et sur l’ensemble des périodes analysées (deuxième quinzaine d’Octobre, Novembre, Décembre), il est globalement en baisse avec des nuances par région. Dans le détail, exception faite entre autres des régions Nouvelle Aquitaine (+6,76 %), Grand Est (+6,33%) et Pays de la Loire (+5,61 %), il est en baisse de 13,02 % dans les DROM et de 7,98 % en Ile-de-France sur le mois d’octobre 2023. Cette tendance baissière se poursuit en novembre 2023, période durant laquelle les DROM (- 13,83 %) et l’Ile-de-France (- 9,59 %) perdent au change; seule la Nouvelle Aquitaine (+ 3,06 %) tire un peu plus son épingle du jeu. Ce mouvement se poursuit en décembre 2023, en particulier du côté des DROM (- 16,61 %) et de l’Occitanie (- 9,34 %) qui affichent un panier moyen en baisse de 16,61 % sur les semaines qui précèdent Noël. Ce constat fait apparaître que l’inflation pèse sur le budget des ménages Français et les oblige à faire preuve d’agilité.

« Malgré un contexte budgétaire sous tension, on constate que les Français ont pour la plupart fait la part belle aux célébrations de fin d’année et ont choisi de se faire plaisir, ainsi qu’à leurs proches. Si le budget alloué aux cadeaux ou au repas de Noël et du Nouvel An est un peu plus serré que d’habitude, la fin d’année n’a pas été pour autant une variable d’ajustement du budget des ménages. Ces enseignements montrent que les fêtes de fin d’année restent une valeur refuge et un moment privilégié de partage sur lequel les Français ne sont pas prêts à faire l’impasse, quitte à faire des ajustements pour se faire plaisir sans se ruiner ! » explique SumUp.

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