Humour et communication, ou comment Hamac a doublé son CA en un an

Humour et communication, ou comment Hamac a doublé son CA en un an

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Des couches lavables, vous avez dit ringard ? Pas pour Florence Hallouin, fondatrice de Hamac, qui a su rendre ce produit à la fois joli et design… et surtout, communiquer dessus avec juste ce qu’il faut d’humour et d’infos. Une stratégie gagnante, puisqu’elle a vu son chiffre d’affaires doubler en un an.

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Florence Hallouin a créé Hamac en 2009. La startup propose des couches lavables, 100 % made in France et aussi pratiques que design. « Les parents font des économies et on évite à peu près une tonne de déchets », souligne la fondatrice. Rentrée à l’IME en 2016, elle a doublé son chiffre d’affaires au cours de la dernière année.

Une forte croissance qui peut s’expliquer par plusieurs leviers. Notamment, des convictions très fortes dès la création de la boîte : le développement durable, la réduction des déchets, la santé des bébés… « Ces convictions […] nous portent car elles sont carrément dans l’air du temps ». Et les récentes informations dévoilées sur la toxicité des couches jetables a donné un véritable coup de pouce à Hamac. « Ça nous a permis de porter plus loin nos produits, la connaissance de notre marque. On s’est aussi beaucoup appuyé sur notre communication auprès des réseaux sociaux ».

« Les couches lavables, a priori, c’est ringard »

« Les couches lavables, a priori, c’est ringard », explique Florence Hallouin. « Donc on est allé sur l’humour avec des vidéos et des infographies très percutantes, pour expliquer en quoi c’est sain pour le bébé et en quoi c’est vraiment écologique ». Un vrai succès pour la startup, mais qui a contraint cette dernière à devoir gérer des ruptures de stocks. « La seule chose qu’on a pu faire c’était de freiner un peu notre communication digitale. Néanmoins, on a ouvert un nouveau lieu de production et aujourd’hui on cherche encore à embaucher ».

Mais lorsqu’on fait face à une telle croissance, de nombreux changements structurels sont à prévoir. Et l’accompagnement par un mentor de l’IME a été un vrai plus pour la startup. « Il m’a aidé à la fois sur la gestion de la croissance et sur la gouvernance », précise la fondatrice. Aujourd’hui, si Hamac reste une petite équipe, le choix du made in France leur permet de créer indirectement des emplois en région. « On travaille avec nos sous-traitants, les confectionneurs, et ce sont eux qui embauchent pour suivre la croissance ».

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