« Nous avons un travail de pédagogie à faire sur ce qu’est la réalité de l’entreprise. » Fabrice Le Saché (VP du Medef)

« Nous avons un travail de pédagogie à faire sur ce qu’est la réalité de l’entreprise. » Fabrice Le Saché (VP du Medef)

Comment vont-les entreprises dans ce contexte incertain ? Le plan du gouvernement est-il suffisant ? Quel est le futur de l’écosystème entrepreneurial ? Le vice-président du Medef, Fabrice Le Saché nous en dit plus sur comment il voit l’avenir. Entretien.

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La situation économique n’a jamais été aussi incertaine en cette rentrée 2020. Le coronavirus se renforce et les entreprises tremblent devant l’éventualité d’un reconfinement. Pour Fabrice Le Saché, vice-président du Medef, il ne faut pas oublier un secteur essentiel pour s’en sortir : l’international. « On a traversé une crise très grave. Dans ce contexte, la capacité pour les entreprises de se projeter à l’international a un caractère défensif. On a noté pendant la crise que les entreprises qui étaient très implantées dans d’autres pays s’en sont finalement mieux sorties, car tous les pays n’ont pas été impactés au même degré. Et ne pas avoir tous ces oeufs dans le même panier, cela a permis de garder des carnets de commandes remplis », explique Fabrice Le Saché.

Au-delà de l’activité à l’international, le plan de relance du gouvernement présenté à la rentrée est aussi d’une aide précieuse pour les entreprises pour le porte-parole du Medef, notamment pour l’emploi des jeunes. « 750 000 jeunes vont rentrer sur le marché de l’emploi, il faut leur offrir une solution », souligne Fabrice Le Saché qui se félicite aussi de l’aide pour les premiers CDI.

Un pas dans le bon sens

En ce qui concerne la compétitivité/coûts des entreprises, encore une fois, c’est un bon point pour le Medef qui a obtenu une mesure pour laquelle il se battait depuis des années : la baisse des impôts de production. « On en parle depuis 2014 au Medef parce que ça crée un différentiel par rapport à des concurrents directs, je pense notamment à l’Allemagne avec qui la différence sur les impôts de production est de 1 à 7 », précise Fabrice Le Saché qui rappelle quand même que ce geste ne fait que rattraper l’explosion des impôts de production des 20 dernières années. « Mais c’est un pas dans le bon sens », tempère le vice-président du Medef qui conclut en lançant un message aux entrepreneurs : « Nous avons un travail de pédagogie à faire sur ce qu’est la réalité de l’entreprise ».

 

 

 

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