L’exécutif veut favoriser la création des startups industrielles

L’exécutif veut favoriser la création des startups industrielles

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Créatrices d’emplois, les startups industrielles sont trop peu développées en France. C’est le constat que dresse un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et du Conseil Général de l’Economie (CGE). Remis la semaine dernière à l’exécutif, le texte propose 13 recommandations pour pallier ce problème.

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Un secteur pourvoyeur d’emplois et de souveraineté technologique, mais trop peu exploité. Telle est la conclusion du rapport établi par l’Inspection Générale des Finances et le Conseil Général de l’Economie, concernant le développement des startups industrielles. En effet, la France compte 1.500 jeunes pousses de ce type. Un chiffre qui correspond seulement à 12% du cheptel national.

Les entrepreneurs du secteur attendent donc un coup de pouce de l’exécutif en faveur de ces startups. Cette aide interviendrait à l’heure où les startups françaises captent de plus en plus d’investissements étrangers. D’autant que le gouvernement multiplie les créations de fonds d’investissements pour soutenir les startups. C’est le cas notamment dans le domaine agricole. Selon le rapport il faudrait lancer davantage d’initiatives du même genre, à destination des startups industrielles.

L’exécutif doit réduire les obstacles à l’investissement

Ces dernières sont généralement pionnières dans le domaine de la Deeptech et du numérique. Elles permettraient donc à la France de retrouver une certaine souveraineté technologique. L’autre avantage des startups industrielles est leur capacité à générer de l’emploi. D’après le rapport de l’IGF et du CGE, 10.000 postes pourront être créés par les startups industrielles d’ici 2030. Entre 700 et 1.000 usines ou ateliers pourraient également voir le jour.

Pour parvenir à ces résultats, le rapport préconise notamment de favoriser les investissements sur le long terme. Effectivement, comparées à celles de la Fintech, les startups industrielles nécessitent des investissements étalés dans le temps. Pour endiguer ce problème, le rapport envisage de réduire le montant du ticket d’entrée dans l’investissement en fonds propres d’une société à 5 millions d’euros. Une façon d’éliminer les obstacles que rencontrent des investisseurs désireux de mettre la main à la poche.

Autre mesure jugée utile, parmi les 13 contenues dans le texte ; l’accompagnement administratif pour aider une structure à s’implanter sur un site industriel. De même, les grands fleurons de l’industrie française pourraient collaborer avec les startups afin de leur fournir locaux et matériel pour les soutenir au démarrage de leur activité. Ces idées seront examinés prochainement par le gouvernement. Elles pourraient même faire l’objet de débats, d’ici quelques mois, lors de l’élection présidentielle.

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