3 étapes clés pour reprendre une entreprise

3 étapes clés pour reprendre une entreprise

Publié le 15 février 2017

On peut créer une entreprise, mais on peut aussi en reprendre une déjà existante. Voici les trois étapes pour réussir à coup sûr sa reprise d’entreprise. 

Vous aimerez aussi


Un projet à plein temps. Même si les opportunités de reprise d’entreprise vont se multiplier dans les prochaines années, les aspirants entrepreneurs ont intérêt à peaufiner leurs dossiers. Les bons dossiers ne sont pas légion et il faut avoir les épaules solides. D’où l’importance de connaître les étapes indispensables pour réussir sa reprise d’entreprise. Widoobiz vous dit tout.

1. Quel profil d’entreprise faut-il reprendre ?

Il n’y a pas de bonne réponse. Tout dépend du repreneur et de sa vision. A-t-il envie de rester dans sa zone géographique ou est-il prêt à déménager et, bien souvent, sa famille avec ? Veut-il travailler dans son secteur d’activité ? Quelle taille d’entreprise souhaite-t-il reprendre (startup, PME familiale, ETI, etc) ? Autant de questions auxquelles le candidat à la reprise va devoir répondre.
[Tweet « Réussir sa réussite d’entreprise en trois étapes « ]
Pour Marianne Heitz, repreneuse avec son conjoint de Nervet Brousseau, entreprise de plomberie chauffagerie, la question ne s’est pas trop posée. « Nous sommes vraiment tombés sur l’entreprise idéale. Déjà, c’est le cœur de métier de mon conjoint, Thibault Dubus, qui a suivi une formation en plomberie chauffagiste. La taille de l’entreprise nous convenait également avec ses 33 salariés et ses 3 millions d’euros de chiffre d’affaires », explique-t-elle.
Dans le cas d’Isabelle Ruelland, quand elle décide de reprendre l’entreprise « Ma langue au chat », le secteur d’activité n’est pas un critère de choix important. « Je voulais avant tout trouver une entreprise qui avait besoin de mes compétences, notamment dans la gestion et le développement commercial ». Enfin, elle trouve une équipe passionnée pour leur outil de travail.

2. Comment analyser l’entreprise visée

Arrive le moment où le repreneur trouve une structure qui correspond à ses attentes. C’est là où il doit obtenir le maximum d’informations sur l’entreprise et son dirigeant : situation financière, points forts et points faibles de l’entreprise, perspectives d’avenir. Qui est la clientèle ? Les relations avec les clients sont-elles contractualisées sur le long terme ou le court terme ?
Le repreneur a intérêt aussi à comprendre le rôle de l’entrepreneur cédant au sein de l’entreprise : pourquoi souhaite-t-il céder son entreprise ? Comment envisage-t-il la transition ? Quel est son rôle au sein de l’entreprise ? Comment gère-t-il ses partenaires ? « Pendant mon stage de reconversion en menuiserie, je voyais le cédant toutes les trois semaines. Il m’expliquait son métier de long en large », raconte Jean Panel, dirigeant maintenant de la menuiserie Desbrais Panel. Cela a duré 4 mois.

3. Réussir la transition avec le cédant et les équipes

Tout dépend ensuite du plan de reprise du repreneur. C’est lui qui va présenter le montage juridique retenu pour effectuer l’opération. Le choix ne manque pas : création d’une entreprise et acquisition du fonds de commerce, création d’une holding et acquisition des titres par son intermédiaire, acquisition des titres par le repreneur, filialisation de l’entreprise reprise, acquisition d’une branche d’activité, rachat progressif des titres, etc.
Mais, tout cela est bien à côté de l’aspect humain. Pour Marianne Heitz, « la transition avec le cédant s’est déroulée de manière idéale. Il nous a laissé la main très vite. Du côté des salariés, on a poussé les choses pour avoir un représentant au sein de l’entreprise. », assure la co-dirigeante de Nervet Brousseau. Les nouveaux dirigeants ont même installé un contrat d’intéressement en 2012 afin de les motiver davantage.
Quant à Jean Planel, le cédant a décidé de le laisser travailler tout seul et de partir en voyage. Un coup rude à l’époque pour l’entrepreneur qui n’avait pas encore fini sa formation de menuisier. « Il a fallu que je me repose énormément sur mes équipes. Mais, je ne le regrette pas. Ce temps m’a permis de prendre l’ascendant sur les équipes et au final de m’installer réellement à la tête de l’entreprise ».
L’aventure entrepreneuriale peut enfin démarrer.

0 commentaires

Laisser un commentaire