Les entrepreneurs et Corneille, même combat !

Les entrepreneurs et Corneille, même combat !

Publié le 27 octobre 2014

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Incarnation de la pureté de la langue française, Pierre Corneille a exploré de nombreux recoins de l’âme humaine. Un génie dont peuvent s’inspirer les entrepreneurs.
« O rage ! O désespoir ! O vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? » Trois siècles après sa mort, les vers de Pierre Corneille continuent d’être récités dans les collèges et lycées français. Une postérité qui pourrait très bien servir aux entrepreneurs. Bien utilisé, le style emporte tout sur son passage.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années »

Issu d’une famille de petite bourgeoisie de Normandie, le dramaturge s’engage dans une carrière toute tracée d’avocat de province. L’art n’a, à priori, pas sa place dans cette vie bien rangée. Mais le jeune Corneille aime les mots et la tragédie. Une passion qui le pousse, après un échec amoureux, à composer ses premiers vers, avant d’écrire Mélite, une pièce comique selon les critères de l’époque. Il a 23 ans.
Que ce soit une pièce de théâtre ou une entreprise, la création se fiche de l’âge. Il suffit de le vouloir et de trouver son public, ses clients.

« Un bien acquis sans peine est un trésor en l’air »

Malgré le succès d’estime qu’il reçoit pour chacune de ses pièces de théâtre (Clitandre ou l’innocence persécutée, Médée, L’illusion comique, etc), Corneille n’est pas encore l’artiste reconnu de tous.
Il lui faudra attendre une dizaine d’années depuis ses débuts et la sortie du Cid pour que Corneille rencontre un immense succès. La pièce est d’ailleurs vécue comme un scandale auprès des « spécialistes » de l’époque. À tel point qu’il est mis à l’amende par la toute jeune Académie française, créée par le puissant Cardinal Richelieu.
Comme quoi, il est toujours bon de transgresser, si la démarche apporte une nouvelle valeur ajoutée au secteur d’activité dans lequel vous évoluez.

« La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne »

L’arrivée de Corneille sur la scène du théâtre correspond au renouvellement de la tragédie à la française. Des farces et bouffonneries inspirées du théâtre italien, il introduit ce que l’on appelle communément aujourd’hui le drame « cornélien ». À savoir, un dilemme inextricable, dont les protagonistes ne peuvent se sortir à la manière du Cid.
Une nuance dans les sentiments que l’on retrouve dans l’entreprise, surtout quand il s’agit de mener des hommes et des femmes, aux susceptibilités et aux valeurs si distinctes les unes des autres. Raison pour laquelle la forme tient une si grande importance.

« L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir »

À l’amour souvent inconstant et parfois excessif, Corneille privilégie l’honneur. Un honneur, où l’idéal du gentilhomme prime sur les passions de l’individu. Des valeurs qui s’accordent très bien à l’entreprise.
L’honneur du travail bien fait. L’honneur de l’entreprise. En clair, l’honneur de l’équipe à présenter un travail bien fait. Un entrepreneur ne dirait pas mieux.

 Tancrède Blondé

 

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