Du capital humain au capital tout court

Du capital humain au capital tout court

Et si on vous disait que le bonheur de vos employés relève du bon sens économique ? Pour qui se prête au jeu, il y aurait même davantage à gagner qu’une meilleure performance d’entreprise.

Vous aimerez aussi

26. C’est le nombre d’entreprises françaises où il fait bon travailler, selon le palmarès européen de Great Place To Work. Parmi elles, y aurait-t-il des championnes ? Des championnes de l’égard donné au bien-être des salariés ? Il vaudrait mieux ! Car agir en faveur du capital humain améliore la performance économique des entreprises de manière significative. C’est ce que nous apprend une analyse menée par Malakoff Médéric Humanis et EthiFinance. Cette corrélation a été mesurée sur un échantillon de 229 entreprises du secteur privé de 50 à 5000 salariés, et cinq chiffres sont ressortis du lot :

  • 64 % des salariés interrogés indiquent que « la création de valeur et son partage » doivent être améliorés,
  • 52 % estiment que la santé, la qualité de vie au travail et la conciliation vies pro et perso influencent leur choix de tel ou tel employeur,
  • Pour 51 %, la qualité du management est essentielle,
  • 48 % considèrent que le « vivre ensemble » (handicap, égalité, diversité) devrait être favorisé,
  • Enfin, la formation tout comme la gestion des compétences sont également importantes dans le choix d’un employeur, pour 43 % des salariés.

10 points d’écart

Meilleure progression du CA, marge opérationnelle plus élevée, meilleure santé financière… Selon ces recherches, jusqu’à dix points d’écart de performance ont été observés, en fonction du degré de prise en compte du capital humain. Mais au-delà de cette dimension économique, il est évident que lorsque le moral d’un salarié est au beau fixe, la motivation et la productivité sont aussi facilitées. On observe également moins de problèmes de santé et un sentiment de reconnaissance accru.

Allez plus loin

Exit les open-space. Des lieux propices à la concentration ou à la détente sont créés, le télétravail est acté, dans l’ère du temps, et les horaires sont à présent flexibles, gérés avec confiance, en autonomie. De simples exemples. Comme l’illustrent les embauches de chief happiness officer, la qualité de vie au travail est aujourd’hui mieux prise en compte, à une époque où la quête de sens et le bien-être semblent prendre le dessus sur les salaires. Reste encore à inventer les multiples formes qu’elle pourrait revêtir ! Au moins, les tabous du burn-out comme du mal-être au travail sont aujourd’hui levés.

Photo : les salariés de Lemontri

 

 

 

0 commentaires

Laisser un commentaire