Les fautes de français : nouveau fléau de l’entreprise ?

Les fautes de français : nouveau fléau de l’entreprise ?

Publié le 29 octobre 2021

Le sujet revient chaque année : le niveau en orthographe de nos concitoyens ne cesse de baisser au fil du temps. Et cela crispe les employeurs. Selon la dernière étude Ipsos pour l’Institut Voltaire, 73 % d’entre eux estiment rédhibitoires les difficultés à l’écrit.

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« Faire sens », « palier à », « j’avoue » …Dans le milieu professionnel, les fautes de français de ce type se multiplient au grand dam des employeurs qui « souffrent d’une expression écrite et orale mal maîtrisée par leurs équipes » révèle la dernière étude pour l’Institut Voltaire menée auprès de 2500 décideurs.

Ainsi pour 80% des sondés, lors d’un recrutement, les difficultés à s’exprimer à l’oral sont rédhibitoires. Une exigence qui s’étend également aux compétences écrites des candidats. En effet, pour 46% des recruteurs, la qualité d’expression en français à l’écrit et à l’oral prévaut sur l’expérience professionnelle ou encore la formation initiale. En interne, des lacunes en Français peuvent même faire défaut pour l’évolution professionnelle des salariés.

Un prérequis pour le télétravail

Avec la généralisation du télétravail, la nécessité de bien s’exprimer à l’écrit devient encore plus prégnante. En effet, 90%des employeurs estiment que la qualité de l’expression écrite est encore plus nécessaire post-covid. 88 % pensent que c’est aussi le cas concernant la maîtrise de l’expression orale.

Un fléau qui touche toutes les générations

C’est une réalité, le niveau général d’orthographe est en baisse depuis de nombreuses années. Et pour comprendre le phénomène, il suffit de se référer à l’enquête publiée en 2016 par le ministère de l’Éducation nationale. Dans le cadre de cette dernière, ils ont comparé les résultats d’une dictée soumise à des élèves de CM2 à plusieurs années d’intervalle. Résultat ? Les écoliers de 2015 ont fait en moyenne 17,8 erreurs contre 14,3 en 2007. Pour la génération 1987, le nombre tombe à 10,6. Les explications sont multiples : un temps d’apprentissage du français réduit à l’école, les réseaux sociaux, le langage sms, les correcteurs orthographiques… Or, on ne le répétera jamais assez : la maîtrise de l’orthographe passe par l’apprentissage répétitif des règles. Une révision de vos Bescherelle s’impose !

 

 

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