Bercy prolonge les prêts participatifs de relance jusqu’à fin 2023

Bercy prolonge les prêts participatifs de relance jusqu’à fin 2023

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En soutien aux entreprises encore impactées par la pandémie de Covid-19, le gouvernement a prolongé les PGE jusqu’en juin 2022. Désormais c’est au tour des PPR (Prêts Participatifs Relance) de se voir étendu jusqu’à fin 2023. Avec ce dispositif Bercy cherche à renforcer les fonds propres des grosses PME-ETI.

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La relance se poursuit en France. Alors qu’ils devaient s’arrêter initialement le 30 juin 2022, les PPR seront finalement prolongés d’une année supplémentaire. Ainsi Bercy entend miser sur les PME et les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) pour renforcer la reprise de l’économie. En effet, ces prêts permettent de soutenir le redémarrage des PME et ETI ayant un chiffre d’affaires supérieur à deux millions d’euros. Une aubaine pour les dirigeants de certaines sociétés qui recherchent de fonds propres afin de profiter du rebond de l’activité dans leur secteur. C’est le cas notamment dans le domaine des transports, de la publicité ou de l’industrie.

Bercy veut renforcer le bilan des PME-ETI françaises

D’autant que les PPR n’ont pas été très utilisés depuis leur lancement en mai dernier. Celui-ci est pourtant doté de 11 milliards d’euros. Toutefois la frilosité des entreprises et des banques distributrices de fonds s’explique par le fait qu’elles doivent encore se familiariser avec ce nouvel outil. Pourtant ce type de prêts peut cependant constituer une aide supplémentaire pour certaines firmes. Notamment à l’heure où le remboursement des PGE doit débuter dès mars 2022.

De plus les PGE ont vocation à soutenir la trésorerie des entreprises, les PPR visent à renforcer leur bilan, mis en mal par la crise. D’une durée de huit ans, les PPR sont des quasi-fonds propres. De surcroît ils ne sont remboursable qu’au bout de quatre années. Ces prêts doivent donc permettre aux entreprises fragilisées par la crise sanitaire d’investir. Une occasion pour les sociétés d’embaucher alors que l’activité économique est dynamique et que plusieurs secteurs manquent de main d’œuvre.

L’avis de Bruxelles attendu

Toujours dans l’optique de soutenir le bilan des PME et ETI, l’exécutif a par ailleurs lancé cette semaine les obligations relance. D’une durée égale à huit ans, ces obligations sont remboursables entièrement à fin 2023. Elles pourront également s’ajouter aux PPR. Dans les faits, cet outil sera géré par des fonds d’investissement dans le cadre d’un accord avec l’Etat.

Toutefois les PPR sont, à l’instar des PGE, des aides de l’Etat. Un détail non négligeable puisque cela signifie qu’au delà des effets d’annonces, le gouvernement doit d’abord faire valider la mise en place de ces dispositifs par la Commission Européenne. En effet, dans le cadre du plan de relance européen, les pays de l’UE doivent faire valider certaines aides aux entreprises par Bruxelles. Une manière de maintenir la compétitivité et une concurrence relativement loyale au sein de la zone euro.

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